Dans
un combat pour défendre la mémoire du maréchal
Pétain et demander, conformément au voeu du général
de Gaulle et du maréchal Juin, la translation à Verdun
de l'illustre soldat inhumé à l'île d'Yeu, l'auteur
avait écrit Pétain, gloire et sacrifice qui fut couronné
en 1991 du Prix des Intellectuels Indépendants. Puis en 1994,
il écrivait Le Maréchal et la France suivi, en 1995 de
Pétain et les Américains. Dans le cadre de cette lutte
pour réécrire à l'endroit l'histoire de celui qui
avait acquis " des titres impérissables à la reconnaissance
nationale ", parait en 1997, ce nouvel ouvrage: Pétain et
les Allemands.
Ce
livre complète heureusement le précédent, dans
la mesure où l'aversion de Pétain à l'égard
du militarisme allemand eut pour corollaire l'indéfectible amitié
qu'il portait à Pershing et aux combattants américains.
Amitié qui ne signifie pas qu'il se serait réjoui de la
forme prise, en cette fin de siècle, par l'impérialisme
américain. A contrario, en ces jours qui marquent la fin des
guerres fratricides entre Francs et Germains, son aversion pour les
" Boches " le céderait aux sentiments de respect mutuel
et d'union qu'il exprimait, dans un voeu formulé devant le maréchal
Rundstedt, en mai 1944, alors que la défaite allemande était
inéluctable: "Je ne voudrais pas mourir avant d'avoir vu
la réconciliation de nos deux peuples. Je veux oublier toutes
les guerres ; je ne veux plus connaître que les dates des traités
de paix. "
Tel
est le message contenu dans l'allégorie illustrant la première
de couverture de ce livre ; message pour le présent et pour l'avenir
qui puise sa profonde vérité dans un passé tragique
dont l'histoire se confond avec celle de Philippe Pétain, maréchal
de France.
Entré
à lÉcole de lAir en 1937, l'auteur participe à
tous les conflits majeurs dans lesquels la France est engagée
à partir de 1939. Commandant d'escadrille, puis d'escadron et
d'escadre de chasse, il poursuit, à la sortie de l'École
de guerre, une carrière opérationnelle. Après avoir
dirigé, pendant trois années, les études du Centre
des hautes études militaires (C.H.E.M.), il est nommé,
en 1970, général de corps aérien et membre du Conseil
supérieur de l'Air. Il achève sa carrière active
en 1974, au poste de commandant de la Défense aérienne.
Cliché
de couverture : Verdun. (Document reproduit avec l'aimable autorisation
du Mémorial.)
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