Mes chers amis,
J'ai été sensible l'affection que vous plus que je ne puis le dire à manifestez, que vous m'avez manifestée dans cette journée. je ne l'oublierai pas. J'aurai toujours sous les yeux le spectacle que je vois aujourd'hui à mes pieds.
Vous m'avez fait aujourd'hui une réception magnifique que je n'oublierai jamais. J'ai pu voir, sur place, n'est-ce pas, les destructions qui ont été effectuées dans votre ville.
Je me suis transporté dans les quartiers qui ont été bombardés, j'ai pu voir les destructions, des destructions auxquelles je ne dis pas que le suis habitué depuis que je fais ces démarches, que je vais voir les sinistrés, mais enfin que ai trouvées abominables.
Je garde dans mon souvenir l'aspect des malheureux qui ont été blessés, n'est-ce pas, par ces engins qui sont en train de mettre la France dans une situation lamentable.
Comment faire pour empêcher cet écrasement ?
Comme vient de le dire M. le Maire, on peut écraser le pays, niais on n'écrase pas l'âme de la France.
Il y a, je crois, peu de situations comparables à la nôtre. Il y a peu de misères que l'on puisse envisager de sang froid, mais quand on voit une foule comme celle qui est ici, qui est rassemblée, qui a la volonté de se refaire et surtout de rentrer dans ses foyers, eh bien, il n'y a, je crois, rien à craindre de son avenir.
Mes amis, je compte sur vous. Nous sommes là pour vous aider. Le gouvernement vous aidera du mieux possible, et j'espère... et j'espère que vous serez contents de nous comme je suis satisfait de vous tous.
Mes amis, je vous remercie, je vous remercie de votre accueil, des promesses que vos yeux, que vos lèvres m'ont données, et je n'oublierai jamais le spectacle que j'ai en ce moment sous les yeux.
Mes amis, merci de tout coeur.