WEYGAND Maxime (1867 - 1965)

Né à Bruxelles le 21 janvier 1867. Elevé à Paris, il fit ses études à Louis-le-Grand et Henri IV avant d'entrer à Saint-Cyr, dont il sortit en 1887, dans la cavalerie. Chef d'état-major du général Foch en 1914, il resta son plus proche collaborateur durant toute la Première Guerre mondiale. Promu chef d'état-major général de l'armée en 1930, puis vice-président du Conseil supérieur de la guerre en 1931, il s'opposa à tout désarmement. En 1935, il prit sa retraite, mais, rappelé en activité en août 1939, il commanda les opérations de Méditerranée orientale. Face au désastre de Sedan, P. Reynaud lui confia le commandement en chef de tous les théâtres d'opérations en remplacement de Gamelin (19 mai 1940). Après avoir vainement tenté de résister, il déclara la nécessité d'un armistice (12 juin). Ministre de la Défense nationale de juin à septembre 1940, il s'opposa à la politique germanophile de Laval. Commandant en chef en Afrique (sept. 1940-nov. 1941), il conclut des accords avec les Américains qui facilitèrent le débarquement allié. Suspect aux yeux des Allemands, il se retira de la vie publique, mais fut arrêté en novembre 1942 et déporté en Allemagne jusqu'en 1945. Traduit en haute cour de justice, il obtint un non-lieu en 1948 et se consacra dès lors à son activité littéraire. Il meurt à l'âge de 98 ans, le 28 janvier 1965. Le général Weygand demeure l'une des figures majeures de l'histoire militaire de la France au XXeme siècle.

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