1. à la Bastille
2. à la Concorde
3. à l'Arc de Triomphe

 

Le 12 juin, la Marne franchie, les Allemands marchent sur Paris que le gouvernement vient de quitter. Le 14 juin, les Allemands entrent dans Paris, proclamée ville ouverte. Sur la photographie 1, on voit les unités SS, motoriséees passant place de la Bastille. Sur la photographie 2, des officiers discutent place de la Concorde. Sur la photographie 3, la Werhmacht atteint l'Arc de Triomphe.

 

Les négociations entreprises par l'intermédiaire de l'Espagne aboutissent à la signature des conventions d'armistice avec l'Allemagne, le 22 juin et l'Italie le 24 juin. Parmi les clauses figuraient notamment : l'occupation d'une large portion du territoire français, le désarmement et la démobilisation de l'armée française,la livraison des stocks, le désarmement de la flotte. Les frais d'occupation devaient être supportées par la France.

L'avancée allemande au 16 juin 1940
L'avancée allemande au 24 juin 1940
Ligne de démarcation. Le 25 juin 1940, la France partagée en deux après la signature de l'armistice

 

poste de contrôle pour le passage de la ligne de démarcation

 

ETE 1940 - Ampleur et Réalité de la défaite

ETE 1941 - La France en grande partie relevée de ses ruines

 

Le 8 Mai 1940, l'armée allemande envahit la France.

Dès le 16 Juin, elle a déjà atteint la Normandie et occupe Dijon, Colmar et Blois. Face à une situation catastrophique et pour éviter le pire, le Maréchal PETAIN est contraint de demander l'armistice qui est signé le 24 Juin à RETHONDES.

A cette date les troupes allemandes ont déjà dépassé Bordeaux et sont à Lyon, Clermont-Ferrand et Saint Etienne. Sans l'armistice qui a stoppé l'élan des allemands ceux-ci auraient pu atteindre les ports de Sète, Marseille, Toulon et Nice en moins de cinq jours rendant de ce fait impossible tout repli sur l'Afrique du Nord.

A la signature de l'Armistice la France est partagée en deux zones ; les deux tiers du pays sont occupés.

Le 10 Juillet, l'Assemblée Nationale réunie à Vichy vote les pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN et lui confie par 569 voix contre 80 la charge de refaire la France.

Le bilan de la tragédie est très lourd et la tâche à accomplir immense !

La campagne de France a coûté plus de 100.000 morts et de 400.000 blessés.

1. 500.000 soldats, en grande partie des hommes jeunes, sont prisonniers.

3.500.000 hommes doivent être démobilisés.

5.000.000 de réfugiés se trouvent au sud de la Loire, sans ressources et doivent être ravitaillés.

La France n'a de vivres que pour un mois.

Il faut en toute priorité nourrir les populations des deux zones, permettre le retour chez eux des réfugiés malgré le manque de trains et la pénurie d'essence, venir en aide aux prisonniers et reconstruire ce qui a été détruit.

En fait tout est urgent et demande beaucoup de mesures d'improvisation que seul peut prendre un gouvernement responsable.

Il faut d'urgence protéger les récoltes, rentrer les foins et faire les moissons.

Or les destructions sont considérables :

Chemins de fer : 540 ponts et ouvrage d'art détruits.

P.T.T. : 3576 centraux et 300 immeubles sont détruits ainsi que 250 Km d'artères téléphoniques.

Routes : 2531 ponts et ouvrages d'art sont détruits.

Voies navigables : 114 ouvrages et 5200 Km de voies sont inutilisables.

Immeubles détruits : 9.500.000 m 3 sont à déblayer.

La France compte également 1.000.000 de chômeurs.

Enfin, par la Convention d'Armistice, la France est tenue au paiement de 400 millions de francs par jour pour la subsistance de l'armée d'occupation.

Sans gouvernement reconnu la France vaincue, désorganisée, occupée aux deux tiers et coupée en deux ne pourrait que tomber dans l'anarchie, le désordre et la pénurie.

Mais grâce à sa présence à la tête d'un gouvernement légal et légitime le Maréchal va permettre de stopper la désorganisation du pays, d'entreprendre son redressement et de faire vivre 40 millions de français.

De surcroît il sauve d'une inévitable occupation l'Afrique du Nord qui sera si utile aux alliés à partir de Novembre 1942 et protège l'Empire.

Telle est la réalité en ce début d'été 1940 !

Les appels lancés de Londres par le Général de brigade Charles de Gaulle, sans mandat aucun, après avoir quitté la France encore en état de guerre, ne tiennent aucun compte des vrais problèmes qui se posent à la France.

Quand on examine sérieusement la situation catastrophique dans laquelle se trouvait notre pays à cette époque on ne peut que juger avec la plus extrême sévérité l'entreprise de désorganisation morale menée contre les intérêts essentiels de la nation par ce général rebelle qui appelle à la révolte contre l'autorité du Maréchal reconnue alors par la quasi totalité des français et des gouvernements étrangers.

Comment de GAULLE pouvait-il oser déclarer en Juillet 40 "il n'existe plus de gouvernement français. L'organisme sis à Vichy et qui prétend porter ce nom est inconstitutionnel et soumis à l'envahisseur" alors que l'Assemblée Nationale par une majorité de 86% venait de confier les pleins pouvoirs au Maréchal PETAIN considéré comme le sauveur de la Patrie ?

Peut-on encore aujourd'hui, de bonne foi croire, à la légende d'un de GAULLE visionnaire et sauveur de la patrie alors qu'il est absolument évident que c'est le Maréchal qui dans la tragédie de 1940 incarnait légitimement l'espoir de la France en restant sur son sol pour la protéger et lui a rendu les plus éminents services.

Sans la présence du Maréchal qui n'avait qu'un seul but : "préserver les français des rigueurs de l'occupation et de la guerre", quel aurait été le sort de ces 40 Millions de français, abandonnés à eux-mêmes, seuls face aux allemands tout puissants, s'ils n'avaient eu comme unique protection que les appels à la révolte lancés de Londres par de GAULLE.

Refuser la réalité de la défaite était une attitude aussi absurde que celle de quelqu'un qui refuserait de reconnaître la réalité d'un accident d'automobile.

Comme l'a écrit l'Amiral AUPHAN "une chose était de vouloir poursuivre individuellement la guerre contre les allemands, une autre de prendre une position fondamentale de révolte vis à vis du gouvernement légal de son pays dont on brisait l'unité".

Les mesures prises par le Gouvernement du Maréchal eurent rapidement des conséquences bénéfiques pour la population française. Un an après la défaite la France s'est déjà largement relevée de ses ruines. Qu'on en juge :

- 74 % des ponts de chemin fer sont réparés ;

- 94 % des centraux des PTT sont rétablis ;

- 92 % des ouvrages de voies navigables sont remis en état ;

- 96 % des voies navigables redeviennent utilisables ;

- 68% des immeubles détruits sont déblayés ;

- 88 % des chômeurs ont retrouvé du travail

- 15 % des ouvrages d'art des routes sont rétablis.

De plus 175.000 prisonniers de guerre ont pu être libérés à des titres divers.

Ainsi, sous l'autorité du Maréchal, dans une situation extrêmement complexe et dangereuse, la France a pansé ses plaies et a entrepris son relèvement matériel et moral. Mais l'on ne soulignera jamais assez combien la dissidence gaulliste, par sa propagande le plus souvent mensongère, a contribué à affaiblir la France en divisant les français.


Sources : Bureau de Documentation du Cabinet Civil du Maréchal (1941).

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