LA STRATEGIE EXPECTANTE DE PETAIN
Par sa directive n°4 du 22 décembre 1917, Pétain, en sa qualité de généralissime, avait fixé l’objectif de sa stratégie expectante, c’est-à-dire d’attente : « L’entente, ne recouvrera la supériorité en effectifs qu’au moment où l’armée américaine sera capable de mettre en ligne un certain nombre de grandes unités ; jusque-là nous devons, sous peine d’une usure immédiate, conserver une attitude expectante, avec l’idée bien arrêtée de reprendre, aussitôt que nous le pourrons, l’offensive qui, seule, nous donnera la victoire finale ».
Cette stratégie défensive-offensive conduira à la victoire les armées françaises et alliées. Elle guidera de nouveau Pétain à son poste de chef d’Etat. Les principaux et remarquables moments de sa stratégie politique, résumés ci-après, en témoignent. Les lignes qui suivent sont extraites de « Réplique aux diffamateurs de la France » (pp. 112 à 123) :
— Le 16 juin 1940, soit quarante-huit heures avant l'appel de Charles de Gaulle, le maréchal Pétain déclare : « II y en a pour longtemps. Les Américains gagneront, comme en 1918. Il faut tenir jusque-là.»1
— Le 22 juin 1940, il signe un armistice et non une capitulation qui arrête la ruée de la Wehrmacht ; qui interdit à l'ennemi d'atteindre les rives méditerranéennes et de poursuivre en Afrique du Nord ; qui crée une zone Sud sans laquelle les juifs de France auraient subi le sort de leurs coreligionnaires polonais ; qui sauve des camps de prisonniers de guerre quelque deux millions d'hommes ; qui est considéré par les maréchaux allemands, dont Göring, comme la plus grosse faute du Führer.
— Dès juillet 1940, il approuve la création des « Services spéciaux » qui, en deux ans, vont arrêter environ 3 000 espions de l'Axe, dont 42 seront condamnés à mort et non graciés, conformément à l'avis de la Commission des grâces, mais aucun des nombreux agents alliés avec lesquels ils collaborent. (Colonel PAILLOLE – Services Spéciaux)
— En dépit de l'agression britannique à Mers el-Kébir (3 juillet 1940), il refuse toute idée de rupture : «Je ne laisserai pas commettre l'irréparable entre l'Angleterre et moi (...) Je garderai l'amitié des Etats-Unis². »
— Il rejette l'ultimatum allemand qui, le 16 juillet 1940, demande l'utilisation de huit bases aériennes au Maroc, et de la voie ferrée Tunis-Rabat, ainsi que la faculté d'user des ports d'Afrique du Nord. Il pose, dans sa réponse adressée le 18 juillet à Hitler, les bases de la stratégie défensive qu'il suivra jusqu'en novembre 1942. Il rejette les exigences allemandes et rappelle que le gouvernement français, devant l'impossibilité de continuer la lutte armée en France, avait « écarté l'idée d'un départ pour un de ses territoires d'outre-mer qui l'eût, tôt ou tard, mené à chercher refuge dans un pays étranger, ce qu'il ne voulait à aucun prix ». II reste résolu à appliquer loyalement la convention signée, mais tout aussi résolu à « repousser, sans égard aux conséquences de son refus », toute condition qui ne serait pas compatible avec son honneur. Il souligne que la France, « placée devant l'alternative dramatique de Mers el-Kébir, n'a pas hésité sur son devoir. Elle a mis au-dessus d'une longue confraternité d'armes le respect scrupuleux de la parole donnée à l'adversaire d'hier ; elle a scellé, du sang de ses marins, l'engagement qu'elle avait pris ». Il ajoute : « Je répète solennellement qu'il en sera de même dans l'avenir. La France honorera sa signature. »
Sa déclaration marque sa volonté de contenir l'Allemand sur les positions défensives définies par la convention d'armistice : ce qui implique, en retour, que la France respectera les clauses de celle-ci, mais ne s'engagera pas au-delà. « L'armistice, répète-t-il souvent, l'armistice à la sauce que vous voudrez liante ou piquante, mais pas d'arrangement, pas de traité. Je n'accepterai jamais un nouveau Francfort» 3
L'interdiction signifiée à la Wehrmacht de prendre pied au Maroc a soulevé la fureur du Führer. Le risque existe donc que celui-ci ne cherche à imposer ses prétentions par la force. Face à cette hypothèse, Pétain précise, le 4 août, lors d'un conseil restreint auquel n'assistent que Darlan et Baudouin, la conduite à tenir au cas où la Wehrmacht entrerait en zone libre, et où il ne serait plus en mesure de gouverner avec indépendance : Darlan devra rejoindre l'Afrique du Nord et y exercera, au nom du Maréchal, l'autorité gouvernementale ; la marine de guerre le ralliera sur son ordre : « Je ne veux pas de papier, mais vous devrez considérer mon ordre comme définitif. Je ne reviendrai pas sur cette décision. D'autre part, il doit bien être entendu qu'elle restera strictement entre nous trois. Personne d'autre ne doit la connaître. »4
En décembre 1942, à Alger, quelques jours avant son assassinat, Darlan confirmera cette décision : « Je me suis efforcé d'appliquer le plan du Maréchal prévu en 1940, au cas où la France entière serait occupée. » 5
— Le 30 juillet 1940, il déclare devant Laval et le général d'Harcourt, as. de la Première Guerre mondiale, qui en témoigne : « Les Anglais gagneront la guerre. » 6
— Le 6 septembre 1940, il nomme, au poste de « Délégué général du gouvernement en Afrique française », le général Weygand dont il sait les sentiments anti-allemands et la soif de revanche. Le 20 septembre, il confie au professeur Rougier : «J'envoie Weygand en Afrique du Nord, avec tout pouvoir, loin des orages du Conseil des ministres, où il ne peut plus s'entendre avec Laval, et hors des regards des Allemands. Sa mission sera de sauvegarder l'Afrique du Nord et de former une armée capable de la défendre. Un jour cette armée nous servira, mais il est encore beaucoup trop tôt. »
— Le 23 septembre 1940, les forces françaises basées à Dakar rejettent une attaque gaullo-britannique. Réaction dont les conséquences sont aussi bénéfiques à la France qu'à la cause alliée. Car la dissidence de l'A.O.F. aurait entraîné la rupture de l'armistice et l'invasion immédiate de la zone Sud et de l'Afrique du Nord. Le Haut commandement de la Wehrmacht, par' la voix du général von Stülpnagel, le confirme à Huntziger.7
— Le 24 octobre 1940, jour de la rencontre de Montoire, au cours de laquelle le Maréchal tente en vain d'obtenir l'allégement du joug allemand et du sort des prisonniers, le professeur Rougier apporte à Churchill l'assurance que la France n'entreprendra jamais rien d'incompatible avec l'honneur contre son ancienne alliée.8
— Le 13 décembre 1940, Pétain démet Laval dont il connaît le patriotisme, mais dont il désapprouve la politique personnelle vis-à-vis de l'Allemagne.
— Le 19 décembre 1940, faisant suite aux conversations entre Jacques Chevalier, ministre de l'Éducation nationale, et lord Halifax, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, un mémorandum, classé MOST SECRET, est établi par celui-ci. Son contenu, constitue la preuve irréfutable de la réalité du pacte franco-britannique que l'histoire retient sous l'appellation d'«accords Pétain-Churchill».
— Le 7 janvier 1941, Pierre Dupuy, chargé d'affaires canadien près le gouvernement français, adresse à MacKenzie King son rapport sur les contacts franco-canadiens. Il écrit notamment : « Le peuple français et son gouvernement sont de plus en plus anti-allemands. Ils considèrent qu'une victoire britannique est leur seul espoir de reconquérir leur propre indépendance.»
— Le 2 mai 1941, Pétain apprend le prochain déclenchement de l'opération Barbarossa contre l'Armée rouge. Il s'exclame : « Les Allemands sont foutus ! 9»
Le 22 mai 1941, Pierre Dupuy, souligne dans un rapport adressé à Churchill : « Sous la pression allemande, le maréchal Pétain, les autorités militaires et les éléments les plus jeunes de la population française augmentent leur résistance et se préparent à reprendre les hostilités. Bien qu'impatients de combattre, ils ne veulent pas prendre le risque d'être écrasés une seconde fois et considèrent qu'ils doivent attendre jusqu'à ce que la Grande-Bretagne et l'Amérique soient prêtes à prendre l'initiative. (...) La clef de voûte de toute la politique française est la haine de l'Allemagne, même si les apparences insidieuses peuvent suggérer le contraire. 10»
— Le 23 juillet 1941, Pétain s'adresse aux Saint-Cyriens des promotions Amitié franco-britannique et Maréchal Pétain, ainsi qu'aux Saint-Maixentais de la promotion Maginot qui sont réunis à Aix-en-Provence. Le Livre d'or de la promotion Maréchal Pétain rapporte : « ... Courte causerie sur la situation de la France, les événements de Syrie, l'oeuvre de rénovation entreprise, et le devoir de protection de notre Empire colonial menacé par nos voisins. Puis il prie les journalistes de le laisser seul avec les élèves, comme un grand ancien avec ses jeunes. Tout change alors : il affirme que les Allemands demeurent l'ennemi et que sa politique s'inspire de celle de la Prusse après Iéna, évoque le traité de Tilsit qui la laisse humiliée et amoindrie, mais non pas brisée, et se tournant vers le général Préaud lui demande de nous former en vue de cette revanche, en particulier de nous rendre aptes aux combats de guérillas qui ont conduit à la défaite des troupes impériales en Espagne. Il se lève enfin et nous salut ; dernier couplet de la Marseillaise et "Vive la France" général sur sa demande 11 »
- Le 2 août 1941, alors qu'André Poniatowski lui rend compte d'une mission qu'il vient d'effectuer Outre-Atlantique, dans le cadre des Services Spéciaux, il lui déclare que, dans l'hypothèse d'un entrée en guerre les États-Unis, leurs forces doivent, en priorité, débarquer en Afrique du Nord (Michel Poniatowski, Mémoires, tome 1, p. 113).
— En mars 1942, il rencontre deux fois Weygand qui, à l'issue de leurs entretiens, déclare, le 9 avril 1942, au pasteur Boegner : « Le Maréchal peut céder encore ici ou là, mais il ne cédera jamais sur l'essentiel (...) Il est plus grand que jamais. » (Philippe BOEGNER, Carnets du Pasteur Boegner, 1940-1945, Fayard, pp. 173 et 175).
— Le 7 mai 1942, il fait part de ses espoirs à son amie franco-américaine, M.A. Pardee, laquelle écrit : « II espérait un débarquement des troupes américaines dans un avenir pas trop lointain. Cela devenait nécessaire, urgent même. L'armistice durait trop longtemps, la lutte avec les occupants devenait terrible. » (Le Maréchal que j'ai connu, p. 174).
— En juin 1942, il confie à son nouveau secrétaire, Jean Jardel : « L'Allemagne a perdu la guerre en 1918, parce qu'elle avait deux fronts. Elle l'a perdue dans les mêmes conditions, cette fois, et pour les mêmes motifs. Dans votre conduite, n'oubliez jamais ce que je viens de dire ». (Déposition de Jean Jardel — Procès du Maréchal, J.O. p. 301).
— Le 8 novembre 1942, à l'annonce du débarquement américain au Maroc, il commente spontanément : « Je l'avais rêvé cette nuit. » Et, afin de donner le change à l'occupant, il radiodiffuse un message adressé à Roosevelt, protestant contre une agression à laquelle il ne peut que s'opposer, mais, par message adressé à Darlan qui est à Alger, il laisse à celui-ci toute latitude pour agir au mieux. Et, par le câble secret reliant Vichy à Alger, il donnera, le 10 novembre, son accord intime aux négociations engagées avec les Alliés (fac-similé de ce message publié par Coutau-Bégarie et Huan dans Darlan, p. 619).
— Dans la matinée du 8 novembre 1942, il convoque le chargé d'affaires américain Pinckney Tuck, lequel rend compte immédiatement à Washington de l'entretien. Il précise : « Comme je me levais pour prendre congé, le Maréchal me prit les deux mains dans les siennes, me regarda droit dans les yeux et sourit. Il m'accompagna jusque dans l'antichambre et retourna d'un pas guilleret vers son bureau en fredonnant un petit air. » (Foreign relations of the United States, 1942, volume II, pp. 430-432).
Et Woodruff Wallner, membre de l'ambassade américaine à Vichy, rapporte le compte rendu oral de Tuck : « Après les instants pénibles de la protestation, le père Pétain a eu un geste aimable. Il semblait rajeuni de vingt ans. Ses yeux bleus étaient clairs et pétillants. Le débarquement paraissait loin de lui déplaire. Il semblait heureux comme un pape, il m'a accompagné en chantonnant. » (Témoignage cité par Tournoux dans Pétain et la France, p. 411).
- Le 19 novembre 1942, l'armée d'Afrique préparée par Weygand et Juin aux ordres de Pétain, rentre dans la guerre, en Tunisie, face à la Wehrrnacht. Puis, avant de débarquer en Provence et d'atteindre, en tête des forces alliées, les rives du Rhin et du Danube, elle couvrira de gloire ses drapeaux en Italie où à la suite des combats du Garigliano et de la prise de Rome, le général Clark, commandant la 5e armée américaine, jugera le Corps expéditionnaire français : « Plus vaillante unité combattante n'a jamais existé. » (Général Clark, Les Alliés jouent et gagnent).
Tel fut le couronnement de la stratégie expectante de Pétain qui, par l'armistice, avait permis d'arrêter les Allemands et de protéger la plate-forme du Maghreb d'où s'élancèrent en 1943 les forces alliées, qui, en septembre, débarquèrent en Corse et en Italie. L'historien allemand Krautkramer écrit: « Le combat mené par la France et la façon dont elle s'est relevée de sa défaite n'a pas commencé avec l'appel du 18 juin, mais tout a débuté— et peut-être avec plus d'efficacité— avec l'armistice de Rethondes. » (Vichy 1940-Alger 1942).
On sait comment l'armée d'Afrique, dont les cadres étaient des Français d'Algérie ou de Métropole, couvrit de gloire ses drapeaux en Tunisie et en Italie, puis au sein de l'armée B lors du débarquement en Provence, et, enfin, avec la lère armée française jusqu'au Rhin et au Danube.
— Le 27 novembre 1942, l'ordre permanent donné dès l'armistice de juin 1940 de saborder les navires dont l'ennemi tenterait de s'emparer, est exécuté quand, avant l'aube, les VIIe et Xe Panzer pénètrent dans Toulon : 90 bâtiments jaugeant 225 000 tonnes, soit le tiers de la Marine de 1939, sombrent en quelques heures. D'aucuns estiment que ce drame pouvait être évité, mais personne n'a osé et n'osera contester que la preuve éclatante était ainsi faite qu'une collaboration militaire entre la France et l'Axe n'avait jamais existé, ni dans les esprits ni dans les faits.
— Au soir du 27 novembre 1942, Pétain ne dispose plus de l'Afrique du Nord ni de la Flotte de haute mer. Ces deux piliers de sa stratégie expectante lui avaient permis de contenir les Allemands en attendant que les États-Unis puissent intervenir en force. Cet objectif est désormais atteint. Il serait donc en droit d'envisager de quitter son poste. Son secrétaire général rapporte son rejet d'une telle éventualité : « Pour moi, partir, c'est de beaucoup la voie la plus facile ; c'est celle qui me délivre du calvaire que je gravis. Eh bien, non ! Je ne puis abandonner les Français, je suis un paratonnerre pour les Français. L'histoire dira plus tard que je leur ai évité de graves choses, je pense encore leur en éviter. Je resterai, devrais-je en souffrir encore beaucoup plus. » (Déposition de J. Jardel, Procès du Maréchal, J.O., p. 301).
— Dans les voeux qu'il adresse aux Français, le 24 décembre 1942, Pétain confirme son sacrifice et sa foi dans la victoire alliée : « En juin 1940, je vous avais promis de rester parmi vous. J'ai tenu ma promesse et me voici toujours au poste que l'Assemblée Nationale m'a assigné, toujours prêt à servir. Mon honneur à moi est de rester à ce poste face au danger, sans armée, sans flotte, au milieu d'une population malheureuse. » La péroraison est un message d'espérance : « À l'heure où il semble que la terre manque sous vos pieds, levez la tête vers le ciel. Vous y trouverez assez d'étoiles pour ne plus douter de l'éternité de la lumière et pour placer où il convient vos espérances. »
Après l'enregistrement de ces voeux pour la radiodiffusion, il confie à son entourage : « J'espère que les Français comprendront l'allusion aux Américains. Je pense que c'est clair. » (Tournoux. Pétain et la France, pp. 435-436, et Mme Bernard Ménétrel dont le témoignage écrit est cité dans Pétain et de Gaulle, Nouvelles Éditions Latines, p.275).
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L'âme de Pétain est là, dans le sacrifice et l'espérance. Clemenceau l'évoque dans Grandeurs et Misères d'une victoire : « Pétain était l'homme désintéressé par excellence (...) Je l'ai trouvé d'héroïsme tranquille, maître de lui, sans illusions, ni récriminations. Il est toujours prêt au sacrifice personnel (...) la vérité est que le pire ne lui faisait jamais peur et qu'il l'envisageait en héros, dans une inébranlable sérénité. »
D'un conflit mondial à l'autre, son âme n'a pas changé. Jean Guitton écrit : « Ce qui m'a le plus frappé, c'est l'identité de Pétain à travers les âges. Il n'a pas changé ; et qui d'entre nous change dans les profondeurs12»
Weygand, qu'une littérature malveillante tente d'opposer à Pétain, rendra à celui-ci le plus éloquent hommage : « Lorsqu'il s'agit d'hommes ayant joué un rôle aussi considérable, aucun trait de leur personnalité n'est indifférent ou inutile à connaître. Les ombres, si l'on tient à qualifier ainsi des nuances, mettent mieux en lumière l'éclat d'une image. Celle que l'histoire conservera du maréchal Pétain est toute de grandeur et de noblesse. »
1. PÉTAIN à Albert RIVAUD - témoignage de celui-ci, cité par F. G. DREYFUS dans Histoire de Vichy (Éd. De Fallois p. 163)
2. Déposition de François CHARLES-ROUX au procès du Maréchal – J.O. du procès, p.88
3. H. DU MOULIN DE LABARTHETE - Le temps des illusions, p. 196. Le Maréchal évoque ici le traité de paix franco-allemand signé à Francfort le 10 mai 1871.
4. P. BAUDOUIN - Neuf mois au gouvernement, p. 278
5. DARLAN - Déclaration au journal TAM, décembre 1942.
6. TOURNOUX - Pétain et la France, p. 156
7. P. BAUDOUIN - Neuf mois au gouvernement, p. 399
8. L. ROUGIER – Les accords Pétain-Churchill
9. cf. LOTTMAN -Pétain, p.383.
10. cf. Pétain et les Américains (Nouvelles Éditions Latines, pp. 405-407)
11. Cet extrait du Livre d'or de la promotion Maréchal Pétain a été commu-iqué par le colonel Henry d' HUMIERES, et publié dans la revue Le Maréchal, n° 181. Le général Préaud commandait les deux écoles militaires.
12. Lettre de Jean GUITTON à l'auteur, publiée dans Pétain, face à l'Histoire (Nouvelles Éditions Latines, pp. 110-114).
13. WEYGAND - Mémoires, Flammarion, 1950, tome 3, p.343.